BEENIE MAN

BIOGRAPHIE

Beenie Man, artiste dancehall de nationalité jamaïcaine et de renommée aujourd’hui internationale, né le 22 août 1973 à Kingston, en Jamaïque.

Les débuts:
Beenie Man, surnommé The Doctor, et de son vrai nom Anthony Moses Davis, est né le 22 août 1973 à Kingston, capitale de la Jamaïque. Il passe son enfance dans le quartier de Waterhouse, l’un des plus animés de la ville. Son oncle (Sidney Knowles), percussionniste de Jimmy Cliff, lui fait découvrir Bob Marley, Peter Tosh ou encore Black Uhuru et le fait débuter dans la musique à l’âge de cinq ans.

A huit ans, il gagne un radio-crochet national (le Teeny Talent contest). Cette victoire l’amène à faire une première rencontre importante, celle du producteur Henry « Junjo » Lawes, qui lui permet d’enregistrer son premier single intitulé « Too Fancy ». Il est alors propulsé sur les devants de la scène jamaïcaine et participe à de nombreux sound system, notamment ceux organisés par Bunny Lee.

En 1983, le jeune garçon âgé de dix ans apparaît sur Two Big Sounds Live, produit par Junjo et enregistré à Kingston, aux côtés de DJ reconnus comme Dillinger ou encore Fathead.

Dans les années qui suivent, il participe aux sound systems des DJ Prince Jammy et Volcano, sort un single intitulé « Over the Sea » et un premier album : The Invincible Beenie Man : 10-Year-Old Deejay Wonder, produit par Bunny Lee.

En 1984, il enregistre quelques titres avec Barrington Levy, dont deux (« Under Mi Sensi » et « Two Sounds ») seront repris et remixés dans les années 90. Il marque alors une pause dans sa carrière, n’enregistrant plus aucun titre pendant quelques années, mais reste présent sur les sound systems.

Vers la célébrité:
En 1992, Beenie Man fait son retour sur la scène musicale lors du festival Reggae Sunsplash. Il s’en prend alors à Bounty Killer, DJ déjà reconnu et très apprécié par le public de dancehall. Beenie Man l’accuse de lui avoir subtilisé son slogan : « people dead ». Cet événement marque le début d’une longue guerre entre les deux artistes. Leur bataille publique connaît une accalmie quand Beenie Man quitte Kingston pendant près d’un an après avoir été hué et obligé de sortir de scène lors d’une célébration nationale organisée à l’occasion de la visite de Nelson Mandela. Après son retour l’année suivante, il se réconcilie publiquement avec Bounty Killer et enregistre avec lui un nouvel album : Guns Out.

Il enregistre par la suite une version remaniée du classique « No Woman No Cry » de Bob Marley, intitulée « No Mama No Cry », single réquisitoire se prononçant contre la violence, et inspiré du meurtre de Pan Head, un autre DJ populaire. Le titre arrive en tête des charts jamaïcains, et propulse le chanteur vers le succès. A cette époque, le taux de criminalité élevé affecte toutes les classes sociales de la population jamaïcaine. Le milieu de la musique est un des plus touchés. Le fait qu’un grand nombre de ces crimes restent irrésolus, y compris celui de DJ Pan Head, ajoute à la charge émotionnelle qui touche profondément la population. Beenie Man est lui aussi très affecté par ces événements. A cette période, Sly and Robbie, les producteurs de son single « No Mama No Cry », vont avoir un rôle important dans la vie du jeune DJ en le guidant vers le mouvement rastafari.

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