Janie est une chanteuse jazz canadienne, inconditionnelle de mots; des mots qu’elle invente, des mots-dits, des mots-zaïques, des mots tout court !
Janie tient ses racines de l’Est-Ontarien, plus précisément de St-Eugène, un petit coin de l’Ontario français qui vivotte allègrement, loin des pressions des villes et qui résonne toujours au diapason de la terre et des saisons. Dès l’enfance, elle prend des cours de piano et de guitare et bientôt, sa poésie gravite et devient chanson. À onze ans, elle s’inscrit à un concours parrainé par une station de radio locale CJRC comme auteur-compositeur-interprète et en devient demi-finaliste. Quelques années plus tard en 1986, elle est lauréate du concours Ontario Pop de Radio-Canada dans la division auteur-compositeur-interprète.
Dans les années qui suivirent, on la verra sur les planches de plusieurs festivals (Festival d’été de Québec, Festival Franco-Ontarien, La nuit sur l’Étang etc.) ainsi qu’en première partie d’artistes de renom (Michel Louvain, Ginette Reno) au Centre National des Arts. Suite au lancement de son troisième simple (45-tours), Janie fait partie de la délégation de l’ADISQ au Midem àCannes. Partout où elle va, son art, sa personnalité et ses chansons ne laissent personne indifférent.
En Octobre 2012, Janie déballe enfin « Les Valises », un album world-jazz, tissé au fil de sa vie, quelque part entre son univers intérieur et son quotidien. La force de Janie, c’est des textes mordants et étoffés, des clins d’oeil tricotés à même l’émotion du moment ; c’est la fougue et la verve d’une passion qui déborde.
« A vrai dire, Janie est née avec la musique dans l’âme. Elle nous fait découvrir son univers- teinté jazz ou blues avec des relents de grande chanson française. Sa voix charme, dérange, console, et infuse aux textes une rare sensibilité, passant de la défiance à la douceur, de la confidence à la déclaration, de la joie à la colère, toujours avec l’émotion à fleur de peau. Il fait bon entrer dans les valises de cette ingénue pour s’imprégner de ses rythmes et de cette volupté en vrac… » L.Perrault.