LA MAISON TELLIER

BIOGRAPHIE

La Maison Tellier, c'est un bordel, une nouvelle de Maupassant, mais aussi un groupe qui gratouille ses guitares, souffle dans quelques trompettes et sort parfois son banjo... Alors amateurs de grand espaces, de mariachis et de chansons de cowboys, soyez les bienvenus, n'hésitez pas à pousser les portes de la Maison!!

Collectif normand fondé en 2004 autour de Raoul et Helmut Tellier, La Maison Tellier a accueilli de nouveaux musiciens au fil des mois. Formation classique (guitare-basse-batterie + trompette) le groupe est alors parti sur les traces de Cake, Bonnie Prince Billy, 16 horsepower, CSNY..., et a élaboré un mariage heureux entre ses influences musicales, plutôt anglo-saxonnes, et sa langue natale, plutôt française.
Après s’être fait remarquer sur la compilation Travaux Publics "Une Reprise", avec la désormais fameuse version de "Killing in The Name" des RATM, La Maison sort son premier album, éponyme, le 4 mai 2006, sur le label Euro-visions.

Après quelques changements de personnel, la fin 2006 et le début 2007 sera consacré aux concerts.
Le deuxième album de la Maison ("Second Souffle"), enregistré à la campagne pendant l’été 2006, est sorti le 18 octobre 2007, toujours chez Euro-visions.

Sur son troisième album, "L'Art de la Fugue", La Maison Tellier réussit à écrire de véritables morceaux de bravoure ruraux comme La Peste (on aurait rêvé de l’entendre interprété par Eddy Mitchell, seul vrai type d’ici à pouvoir chanter country sans se coller la honte), L’Art de la fugue (et sa rythmique très Johnny Cash), Babouin, Il n’est point de sot métier (part 2), ou encore Laissez venir (qui joue sur la corde Calexico / Noir Désir).

C’est rude, c’est une musique d’homme, mais qui ne renie pas sa fragilité sur des titres chantés en anglais où le groupe révèle des influences plus complexes. Ainsi, Josh the Preacher sonne terriblement Bowie première époque, alors que Mount Forever y va de son côté Kings Of Convenience pour finir de faire de L’Art de la fugue un disque pour ceux qui aiment le joli bois et ses nervures.

En octobre 2013 est sorti le troisième album, "Beauté Pour Tous" : le français est désormais (presque) exclusif sur ce quatrième album, qui ne sent pas le Cabrel mais le cabri, odeur virile et gestes sautillants, un disque alimenté en gnôle, notre moonshine à nous, et en fantasmes ricains – mariachi ici, dustballs là. Et le français va comme un poing américain à ces mélodies de veillées rurales, à ces rengaines de fièvre, du coup perturbées par les fulgurances obliques d’Helmut Tellier, chanteur-prêcheur noyé dans l’abondance de cuivres et de cordes qui dessinent un étrange mais très personnel patois, devant autant à Ennio Morricone qu’à Murat, à Villon qu’à Calexico. “Un cow-boy dans la ville, ils sont tous morts les Indiens…” C’est ça.

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