THE KILLERS

BIOGRAPHIE

The Killers se compose Brandon Richard Flowers (né le 21 juin 1981 à Las Vegas, Nevada) au chant et aux claviers, David Brent Keuning (né le 28 mars 1976 à Pella dans l’Iowa) à la guitare, Ronald Vannucci Jr (né le 15 février 1976 à Las Vegas) à la batterie et Mark August Stoermer (né le 28 juin 1977 au Texas) à la basse. La formation tient son nom d’un groupe imaginé par New Order dans le clip de « Crystal », dans lequel « The Killers » est écrit sur la grosse caisse de la batterie. Référence donc, à un groupe fétiche des quatre jeunes musiciens. Une seconde version indique une référence à une nouvelle d’Ernest Hemingway.

En 2002, le groupe Blush Response décide de migrer vers Los Angeles : l’un de ses membres, Brandon Flowers ne l’entend pas de cette oreille et décide de rester à Las Vegas, quitte à faire une croix sur sa formation jazzy. Alors groom au Gold Coast Hotel, il tombe sur une annonce postée par David Keuning, alors vendeur dans une boutique de vêtements, dans le Las Vegas Weekly. Les deux musiciens lient connaissance et composent rapidement un de leurs premiers tubes : « J’avais le couplet de « Mr. Brightside » et Brandon m’a écrit le refrain », se souvient Keuning. Convaincus par le potentiel de leur premier morceau et portés par leurs influences communes (Oasis, New Order, The Cure et Joy Division), ils sélectionnent au cours de plusieurs auditions, Mark Stoermer (coursier médical et étudiant en philosophie) à la basse et Ronald Vannucci, Jr. (photographe dans une chapelle et étudiant en percussions) à la batterie. Les premières répétitions se font tantôt dans les locaux musicaux de l’université de Ronnie, tantôt dans un garage où la chaleur est écrasante. C’est ainsi que The Killers compose les premiers joyaux de l’album Hot Fuss.

Le premier concert des Killers se tient dans un club gay de Las Vegas, le Tramps. Mais les Killers préfèrent se rendrent en Angleterre, berceau de leurs influences. Dès le premier concert à Londres, un représentant du label indépendant Lizard King les repère, ce qui leur vaut de presser en 2003 « Mr. Brightside » en édition limitée. The Killers enchaîne les tournées dans toute l’Angleterre puis revient sur son territoire natal pour se produire au CMJ Festival de New York. Un passage très remarqué que commente le New Musical Express : « Un arsenal de titres brillants à s’en cogner la tête contre les murs ». Le très influent hebdomadaire aide le groupe à signer avec le label Island, pour la sortie de leur premier album et entame en parallèle une tournée au Royaume Uni avec British Sea Power et Stellastarr. The Killers fait un véritable carton sur scène…c’est ainsi que sort tout naturellement le premier album du groupe.

Hot Fuss porte bien son nom. Sorti en juin 2004, l’album est composé dans la chaleur étouffante d’un garage et enregistré dans des conditions rocambolesques (pendant l’enregistrement de « Believe Me Natalie », le batteur est expulsé de son siège à cause d’un tremblement de terre). Par une curieuse ironie du sort, il a failli coûter la vie aux « Tueurs », qui échappent à un crash aérien et à un incendie. Produit par Jeff Saltzman et Brandon Flowers, Hot Fuss éveille l’intérêt de plus de cinq millions d’acheteurs, et le single « Somebody Told Me » atteint le Top 30 américain dès la première semaine. La critique suit, les fans se multiplient… Les singles « Mr.Brightside » et « All These Things That I’ve Done » ont le même succès. Après une tournée internationale, le groupe regagne les studios d’enregistrement début 2005.

Son successeur, le très américain Sam’s Town voit le jour en octobre 2006. Produit par Alan Moulder et Mark Ellis (Flood), le deuxième album se veut plus rétro. Chœurs gospels, trompettes, nappes de guitares et de synthés forment l’ossature d’un disque aux sonorités plus américaines, en opposition à Hot Fuss. Plus inspiré par Bruce Springsteen que par New Order, Sam’s Town est une référence au casino-hôtel de Las Vegas. Les critiques se font plus timides, néanmoins il se ven aussi bien que le précédent et les concerts se jouent à guichets fermés. Le succès du single « When You Were Young » est moindre, mais le titre « Bones » bénéficie d’un clip réalisé par Tim Burton (le couple squelettique de la chanson regarde un film dans un drive-in).

En novembre 2007, tandis que la tournée Sam’s Town touche à sa fin, est publié Sawdust, disque regroupant des titres inédits (« Sweet Talk » et « Leave The Bourbon On The Shelf »), raretés et faces B de singles. Une compilation qui contient « Tranquilize », un duo avec Brandon Flowers et Lou Reed. A la demande d’Anton Corbijn, leur version de « Shadowplay » est choisie pour intégrer la bande originale du film Control.

Un an plus tard tombe le nouvel album Day & Age précédé du single « Human » en septembre. Emmenant The Killers dans un registre plus pop au confluent d'Elton John et de Duran Duran, le disque produit par Stuart Price (Les Rythmes Digitales) pêche par excès de romantisme synthétique, malgré quelques belles promesses (« Joy Ride » ).

En l’espace de six années, Le Quatuor américain sest taillé une réputation parmi les plus grands espoirts de la scène alternative.